Transformer la colère et retrouver l’apaisement

La colère est un frein à l’accession de nos besoins. Et bien souvent, elle est complètement irrationnelle ! Elle provient d’un conditionnement qui s’appuie sur un schéma de pensée et de réaction automatiques dans des situations que nous interprétons comme des sources de frustration ou d’agression. Mais qui dit schéma, dit modifiable ! En effet, nous avons le pouvoir de nous reprogrammer de se servir de la puissance de cette émotion au profit d’un élan de compassion ou d’apaisement. Quelques astuces !

Transformer la colère en compassion

Transformer la colère en compassion est possible et même souhaitable du point de vue de notre santé physique et mentale…et de notre bien-être en société.

Pour cela, prenons l’exemple d’une personne qui se fait piquer sa place de parking devant ses yeux par un conducteur d’un gros 4X4, tiré du livre Une vache sur ma place de parking. Dans cette situation, nous prêterions volontiers une intention négative à ce conducteur, cette pensée alimentant le feu de notre colère. Colère qui, si nous l’exprimons, se retournera contre nous, posant les fondations d’un conflit…et de longues ruminations. Les auteurs nous questionnent : Mais, connaissons-nous la raison exacte de ce « vol de place de parking » ? Comment réagirions-nous si c’était une vache qui nous avait piqué cette place ? Nous présumons d’une intention. Et cette présomption n’est pas la réalité. Peut-être que le conducteur de 4X4 avait un enfant malade et se précipitait à la pharmacie pour acheter des médicaments ? Ou peut-être ne vous avez tout simplement pas remarqué ?

• Première étape : Pour transformer la colère en compassion, il est tout d’abord important d’éviter de présumer d’une intention quelconque. Pas de jugement équivaut à pas d’énervement. Nous gardons nos capacités intellectuelles pour raisonner et communiquer.
  
  
• Deuxième étape : Relativisez ! Après tout, ce n’est qu’une place de parking, est-ce vraiment très grave ? Est-ce que cela va réellement bouleverser négativement votre existence ? Dans la plupart des cas de colère, sûrement pas ! En dédramatisant, et en se concentrant sur les points satisfaisants des situations, nous apaisons nos réactions instinctives d’attaque/défense et cultivons notre résilience.
  
  
• Troisième étape : Enfin, il faut maintenant essayer de considérer avec compassion la personne que nous estimions précédemment à l’origine de notre colère. Pour cela, nous pouvons imaginer être à la place de notre conducteur de 4X4. Lui-aussi à des besoins identiques aux nôtres : il veut être heureux, reconnu, aimé,…et sa vie actuelle est peut-être source de stress et de déception. Et c’est peut-être ces préoccupations qui l’ont empêché de voir que nous attendions la place dans laquelle il s’est engouffré. En ouvrant notre perception ainsi, on peut alors pardonner et, pourquoi pas, avoir envie de l’aider.

Apaiser instantanément la colère

Le site http://anti-deprime.com/ nous offre 10 astuces pour apaiser rapidement une colère qui monte :

Faire du sport : L’énergie de la colère est un moteur exceptionnel pour faire des pompes, abdos ou footing et garder la ligne !

Transformer la colère en fou rire : Le fou rire a de réelles vertus thérapeuthiques et apaisantes, et c’est donc une fantastique manière de transformer la colère. Ne vous prenez pas au sérieux 🙂

Respirer : La respiration a le pouvoir presque immédiat de nous calmer. Prenez une inspiration en comptant lentement jusqu’à 5 et en expirant en comptant jusqu’à 10. Concentrez-vous sur votre souffle et videz votre esprit…

Mettre une musique de retour au calme : Choisissez une musique que vous avez déjà associée à des moments joyeux. Ainsi, lorsque vous l’entendrez de nouveau, votre cerveau se remettra dans l’état émotionnel relatif à l’écoute.

Se laver la tête : Massez-vous doucement le cuir chevelu et concentrez-vous sur les sensations : les massages sont magiques et l’eau tiède sur les mains et la tête facilite le retour au calme.

Boire un verre d’eau fraîche : En mode “ pleine conscience “, buvez lentement en imaginant que l’eau éteint le feu en vous.

Chanter votre colère à tue-tête : “ Je suis en colère la-la-la “ ! Le chant agit positivement sur notre mental et la verbalisation émotionnelle diminue l’intensité du ressenti.

Sauter sur place : En imaginant que la colère s’en va dans la terre et au ciel : le double effet mouvements/visualisation est efficace.

Se faire un calin : Serrez très fort les bras (en croix) en fermant les yeux. Cette auto-étreinte renforcée fait baisser la pression et réactive les sensations apaisantes liées aux câlins.

Imaginer son interlocuteur en bébé : Cela réveille les instincts altruiste et bienveillant que l’on a envers les enfants, apaisant ainsi la colère.

Source : http://anti-deprime.com/

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