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L’Hindouisme qualifie de Mãyã, le pouvoir de Dieu consistant à créer l’illusion ou la dualité. Certains spiritualistes s’emparent de ces termes pour affirmer que tout est illusion et qu’il n’y a donc pas lieu d’accorder d’importance à ce bas monde.

Seul le réel serait ce qui perçoit, c'est-à-dire Dieu.

Cette approche, bien qu’elle soit juste dans sa formulation, entraine une confusion dans l’esprit de la plupart :

Pourquoi ?

Pour celui qui est submergé par la souffrance, l’information que celle-ci relève de la dualité et donc de l’illusion, ne lui permet pas de s’en débarrasser. Pire, elle le place dans une situation d’incapacité qui vient rajouter de la culpabilité à la souffrance. (Il peut paraitre absurde de souffrir d’une illusion).

Pourquoi parle-t-on d’illusion ?

Les découvertes de la physique quantique sur la nature de la réalité ou illusion physique, nous éclairent : au-delà de l’atome et de l’échelle de Planck (toute longueur inférieure à la mesure minimale de Planck n’a plus de réalité physique), les particules élémentaires ne se comportent pas comme le font les particules complexes. Notamment, il est impossible de les situer à un endroit précis de l’espace et de mesurer dans le même instant leur vitesse de déplacement. Elles ne sont plus réelles au sens où nous l’entendons généralement.

Soit on connait leur vitesse et il est alors impossible de les localiser ou inversement.

C’est le principe " d’incertitude" découvert par le physicien Werner Heisenberg en 1927.

D’un point de vue situé dans notre univers physique courant, ce fait quantique ressemble à l’illusion des spiritualistes. Là où nous percevons de la matière stable, il n’y a en fait qu’un champ ondulatoire. Ceci est du au fait que nous observons un point particulier, créant ainsi une illusion séparée du champ ondulatoire infini.

Et cet acte d’observer est une aptitude de la conscience. 

Pour dire les choses plus simplement, là où nous portons notre attention apparait la matière et la dualité.

Nous sommes donc des créateurs d’illusions.

Mais quand nous créons avec une grande et belle intention, apparait un étrange phénomène : nous nous identifions à notre création.

Et cette identification peut aller tellement loin que nous finissons par oublier que nous en sommes le créateur.

C’est alors que la souffrance apparait.  

Le sentiment d’avoir quitté le paradis pour un enfer terrestre provient de cet oubli et de l’incapacité d’y retourner.

Bientôt, des croyances dues à cette carence s’installent durablement dans notre système de pensées. À la longue, elles deviennent des idées fixes qui ne tardent pas à engendrer des problèmes. Le fanatisme, le racisme, l’idéalisme et les extrémismes de tout bord sont à l’origine des drames humains. Les traumatismes qui perdurent longtemps après ces incidents amènent des réflexes conditionnés qui entrainent de nouvelles tragédies. Et de Charybde en Scylla, nous finissons par constater à quel point nous sommes de misérables créatures perdues dans un univers impitoyable …

Nous sommes tous plus ou moins marqués par cette histoire, nos histoires qui ne seraient qu’illusions …

Oui, c’est vrai !

Du point de vue du créateur, il ne s’agit que d’une illusion, au même titre qu’un prestidigitateur fait sortir un lapin d’un chapeau.

Mais du point de vue du spectateur, l’illusion est parfaite et incompréhensible !...

Ne nous laissons pas abuser par ceux qui clament haut et fort que tout cela n’est qu’illusion, ils cachent leur propre mal-être sous un couvert de savoir supérieur.

Culpabiliser son prochain n’est pas un acte charitable.

Au contraire, l’aider en écoutant sans jugement la réalité de son histoire peut déjà lui permettre de décharger une partie de sa souffrance. Et de décharges en clarifications, de prises de conscience en réalisations, la réalité du traumatisme finira par se transformer en simple souvenir parmi d’autres souvenirs.

C’est là, la méthodologie d’une thérapie efficace.

C’est une forme d’amour inconditionnel.

Le non-jugement est l’acceptation de ce qui est, il n’y a ni illusion ni réalité, juste ce qui est créé à cet instant, consciemment ou inconsciemment. Il convient de porter à la conscience ce qui demeure dans l’ombre de l’inconscience. Les réponses sont en nous et les interprétations des autres ne font que nous en écarter.

C’est pourquoi l’écoute attentive et compréhensive est la première qualité du thérapeute.

À l’inverse, l’illusion et la tricherie sont souvent synonymes de manipulation.

L’histoire de notre civilisation n’a pas échappée aux illusions collectives entretenues par des tyrans sans états d’âme.

Un implant est une illusion ou fausse donnée imprimée de force dans la collection d’idées de quelqu’un ou d’une collectivité.

Le roman "L’Implant", doublé d’un thriller initiatique, surfe sur ces éléments époustouflants. 

Une malédiction ou un complot infâme : un implant, serait responsable de l’esclavage spirituel de toute une communauté. Une équipe d’archéologue exhume sous la glace du Groenland, les vestiges d’une civilisation qui avait découvert les arcanes de cette conjuration.  Dans son testament spirituel, elle nous livre ce secret …

"L’Implant", un roman de 450 pages à découvrir et à offrir.

Daniel de St André.

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