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En matière de "spiritualité", de "pleine conscience" ou concernant notre "vraie nature", il y a deux approches :

-La compréhension.

-L’expérience.

Comprendre que nous ne sommes pas une personne limitée à notre corps physique ou que la mort n’est pas la fin de l’existence, reste souvent une compréhension intellectuelle. Mais c’est un pas non-négligeable du chemin qu’il convient de valider, menant à la libération ou la diminution de l’emprisonnement, communément appelé égo. Quand le stade de la simple compréhension ne peut être dépassé pour accéder à l’expérience directe de libération, il en résulte un sentiment de frustration sournois :

La personne va de déception en désillusion et finit par développer une rancœur qui peut aller jusqu’à l’aversion pour le sujet de la spiritualité si aucun réel progrès n’est atteint.

Pourtant, la frontière entre ces deux approches est ténue.

Quelque part, la personne sait ou reconnait ce qu’elle est vraiment : un être spirituel immortel et illimité. Cette compréhension qui semble appartenir au mental et éventuellement à l’égo, est en réalité issue de l’expérience directe de ce que nous sommes réellement, (réalité constamment présente mais non-observée).

Les éveillés ont coutume d’affirmer qu’il n’y a rien à faire, tout est déjà là.

Le propos est exact.

Nous sommes un être spirituel illimité quoique que nous fassions …

Même quand nous nous renions en tant qu’être spirituel.

Et c’est pourquoi toute tentative de vouloir atteindre l’éveil ou un état de ce type en pratiquant une méthode quelconque, est vouée à l’échec. On ne peut retrouver quelque chose qu’on n’a jamais perdu.

Alors pourquoi ne nous sentons-nous pas éveillés si en réalité nous le sommes ?

Parce que nous avons fait tout au long de nos "descentes dans la matière" des expériences auxquelles nous sommes restés accrochés et qui n’ont pas été intégrées.

C’est un problème d’attention ! 

Si nous mettons exclusivement notre attention sur un objectif, une idée ou même un objet, nous ne percevons plus d’où provient l’attention, seul le point où nous dirigeons notre attention garde de l’importance. C’est une forme d’auto-hypnotisme. La plupart d’entre nous sont focalisés sur l’environnement matériel et temporel à un point tel que la mort du corps est synonyme de vide absolu, alors qu’il y a bien, ici, quelqu’un qui observe et crée ce concept de disparition totale jamais démontré.

Réaliser que nous sommes cet observateur et ce créateur est un premier pas qui ne demande qu’un instant, juste le temps de le réaliser, (retourner l’attention sur celui qui observe, c'est-à-dire nous). En principe c’est ce que nous nommons l’éveil, mais le sujet est tellement peu défini que chacun pense que ça n’est pas l’éveil, (ça devrait être plus merveilleux).

Toujours est-il que l’on investit dans cette prise de conscience, l’espoir d’être libéré de l’égo et de ses vicissitudes.

Il n’en est rien !

Quelqu’un a dit : après l’extase la grande lessive …

Encore un propos tout à fait juste.

Pourquoi ?

Parce que les raisons pour lesquelles nous ne percevions plus qui nous étions réellement (un être spirituel), vont venir frapper avec insistance à la porte de l’inconscient qui s’entrouvre sur la "pleine conscience".

Quand le dormeur se réveille, ses soucis aussi.

Autrement dit, le passé traumatique devient plus difficile à refouler car nous voulons, à toutes fins, accéder à l’éveil. Ce désir crée alors deux nouvelles souffrances :

-La remontée systématiques d’évènements traumatiques passés du fait que la personne ne cherche plus à les refouler.

-La frustration liée à la recherche d’éveil déjà là, croyant qu’il est quelque part où nous devrions l’atteindre.

Si la voie entreprise ne prend pas en compte ces deux problématiques, l’égo restera actif et submergeant.

La solution à ces contradictions réside dans la clarification de ce que nous refoulons, c'est-à-dire l’attachement à notre passé traumatique.

Enlevez ce qui empêche de réaliser qui vous êtes réellement et vous retrouvez instantanément votre vraie nature.

Quand l’attention n’est plus attirée irrésistiblement sur les périodes douloureuses de notre vie, le ciel s’éclaircit. Nous pouvons alors vivre complètement dans le présent sans être tiraillé par les préoccupations de l’égo.

L’attention est totalement mobilisée sur le présent.

Imaginez ce que serait votre vie, si vous cessiez de ruminer ce qui vous a déstabilisé ou blessé ou que vous cessiez d’agir en réaction de votre passé. Vous pourriez mettre toute votre attention sur l’instant présent et résoudre les situations en "pleine conscience".

Pour nous débarrasser une fois pour toute des ressassements et des calculs aberrés du mental égotique, (le mental ordinaire n’est pas un problème, au contraire, débarrassé de l’égo il redevient un simple outil), il nous faut donc une technique appropriée. Ce qui est généralement disponible aujourd’hui en est encore au stade du balbutiement. Les grandes lignes sont relativement claires mais peu de techniques sont efficaces parce qu’elles n’utilisent pas l’anatomie de l’égo.

Et pour cause, la connaissance de sa structure est encore floue :

À titre d’exemple, la peur est souvent reconnue comme seule responsable du comportement égotique, alors que la colère, le chagrin, l’envie ou d’autres émotions le sont également. Ce qu’on nous a fait est souvent tenu comme seule base d’intérêt thérapeutique alors que ce que l’on a fait aux autres ou le simple fait d’être témoin d’une scène d’horreur peut être traumatique, (le stress du combattant commence à être reconnu).

Considérer "l’enfant blessé" ne permettra pas d’aborder les raisons pour lesquelles cet être est né dans une famille où il y avait un manque d’amour, les deux aspects sont liés formant ainsi une dichotomie à clarifier complètement pour que ses effets cessent de nous perturber, (rien n’arrive par hasard).

Il est donc nécessaire d’être très attentif et d’examiner de près les thérapies proposées avant de se décider pour l’une d’entre elles.

L’intuition provenant de l’être que nous sommes fondamentalement nous guidera dans le bon choix.

Paoedition-L’implant-Bord Daniel

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