Notre corps est notre temple : 13 conseils pour manger sainement

Manger sainement devient de plus en plus une évidence pour toute personne consciente que notre santé se construit par nos habitudes de vie. C'est le phénomène de l'épigénétique. Notre alimentation a beaucoup changé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En effet, l’introduction des pesticides et autres produits chimiques dans l'agriculture classique, l’apparition des produits transformés, raffinage des sucres, hydrogénation des graisses et pour couronner le tout les élevages intensifs pour le bétail.

Notre alimentation qui est censée être à la base notre principale source d'énergie et de vitalité pour notre corps se transforme progressivement en une jungle dont il est difficile de faire la part des choses entre le bon et le mauvais. Personnellement jusqu'à mes 22 ans, j'ai eu une alimentation classique et je tombais de plus en plus souvent malade sans comprendre pourquoi.

Comprenant que le corps humain n'est pas fait pour tomber malade mais bien pour jouir d'un état de pleine santé, je me suis engagé inconsciemment au début dans une transition alimentaire et une réforme totale de mon mode de vie. C'est pourquoi j'aimerais vous partager 13 conseils pour manger plus sainement.

1. Supprimez les sucres raffinés.

Les sucres raffinés sont dépourvus de fibres. :Chauffés et transformés, ils sont donc vidés de leur nutriments. Ils pénètrent rapidement l'organisme. La réaction physiologique se traduit par un pic d'insuline que l’on ressentira comme un gain d'énergie qui sera suivi très rapidement d'une chute de l'insuline, cette fois-ci on ressentira un coup de pompe. À terme on affaiblit notre pancréas et pouvons même créer une addiction au sucre plus forte que ce qu’elle n’est naturellement.

De plus les sucres raffinés se trouvent dans la majorité des produits transformés même là où on ne s'y attend pas comme les condiments ou encore les plats préparés pour ne citer qu’eux. Les produits transformés contiennent aucun nutriment et n'apportent que de l'énergie, on les appelle des “calories vides”. Le sucre blanc est le plus nocif de tous les sucres transformés parce qu'il est travaillé avec de l'acide sulfurique ce qui le rend plus acide et inflammatoire pour l'organisme.

Les autres sucres comme le sucre roux, la mélasse ou encore le sirop d'érable sont aussi chauffés et transformés. Il reste des sucres concentrés qui auront la même réaction physiologique dans l'organisme. C'est pourquoi ces sucres “alternatifs” sont à utiliser avec modération sinon de les remplacer directement par des sucres simples naturels comme les fruits ou le miel. Avec ces sucres simples naturels, il y a aucun risque de surcharge puisque le corps les reconnaît et vous fera savoir quand il en a trop. Tout le monde a connu une overdose d’un produit lorsqu’on avait abusé sur la quantité. Preuve que le corps est intelligent quand il reconnaît l’aliment.  

2. Favorisez les laits végétaux.

Les laits d'origine animale comme le lait de vache, de chèvre ou de brebis sont cuits à ultra haute température par les industries agroalimentaires pour éliminer toutes traces de bactéries. À cette température la majorité des micronutriments présents dans le lait deviennent inorganiques et sont donc par conséquent non assimilable par l'organisme. C'est pourquoi il y a tout un paradoxe autour du calcium présent dans les produits laitiers.

Les populations les plus consommatrices de produits laitiers sont les plus touchées par les troubles osseux comme l’ostéoporose, le nombre de fracture. A l’inverse, les populations les moins consommatrices de produits laitiers ont la meilleure santé osseuse. Inutile de dire que la meilleure qualité de calcium se trouve dans nos aliments vivants. La quantité est importante certe mais la qualité l’est tout autant.

De plus, le lait de vache contient trois facteurs de croissance complètement inadapté à l'organisme humain qui peuvent multiplier les risques de développer des troubles de santé comme le cancer du sein chez la femme ou de la prostate chez l'homme. Enfin, le lait de vache contient 300 fois plus de caséine que le lait maternel, une protéine nécessaire pour faire évoluer le poids d’un veau jusqu’à 500 kilos à 1 tonne à l’âge adulte.

Un veau multiplie son poids par deux en six à sept semaines alors qu’un être humain multiplie son poids de naissance en six à sept mois. Je vous conseille de favoriser les alternatives végétales à base de fruits à coques excepté pour les allergiques, les pseudo-céréales comme le sarrasin ou encore les noix. Privilégiez la préparation maison pour éviter les additifs alimentaires que l’on retrouve dans les commerces.

3. Réduisez les céréales raffinées.

Les plantes céréalières ont été génétiquement modifiées pour augmenter leurs propriétés d'élasticité pour faciliter la récolte mécanique, de consistance appréciée des consommateurs et de résistance face aux attaques des prédateurs. Les céréales sont ensuite transformées : on retire l'enveloppe de son qui contient les fibres mais également le germe qui contient les micronutriments, vitamines et sels minéraux principalement pour ne garder que le corps amylacé.

Corps amylacé qui contient des amidons sous forme concentrée dans l'organisme humain qui n’est pas adapté à consommer. Privilégiez les pseudo-céréales comme la sarrasin pour remplacer le blé avec notamment des pâtes 100% sarrasin ou encore du pain fait à partir de graines. Leur consommation doit rester limitée et en aucun cas quotidiennement comme c’est recommandé à l'heure actuelle.

4. Favorisez les produits animaux de qualité.

Depuis une cinquantaine d'années, on assiste à la multiplication d’élevages intensifs.  Malheureusement dans les élevages intensifs, les bêtes ne sont pas dans les meilleures conditions de vie qui existent. À tel point qu'il est parfois nécessaire d'injecter des antibiotiques et des vaccins aux bêtes pour prévenir le développement de maladies.  Autant de substances chimiques qui se retrouvent inéluctablement dans notre corps après consommation de ces produits.

C'est pourquoi, évitez les produits animaux issus des élevages intensifs qu'il s'agisse des viandes rouges, des viandes blanches et des oeufs. Privilégiez des produits animaux issues de l'agriculture biologique, c'est-à-dire des bêtes qui ont été élevé en plein air et nourries à l'herbe ou des produits issus de l’agriculture biologique. Vous pouvez trouver en magasin diététique ou dans les boucheries artisanales des oeufs de code 0, du poulet fermier et tout autre viande dont vous aurez besoin.

Enfin je vous conseille d'en limiter la consommation à la semaine étant donné que les viandes sont riches en acides gras saturés à chaîne longue en particulier les viandes rouges qui peuvent être responsables des maladies cardio-vasculaires.

5. Privilégiez les “bonnes” graisses.

Il existe différents types de graisses et nous sommes encore trop nombreux à penser que les graisses sont mauvaises pour la santé. La mauvaise réputation des lipides est dûe à cette idée reçue comme quoi les lipides font prendre du poids et surtout sont responsables des maladies cardiovasculaires.

Comme tout, il y a les “bonnes” et les “mauvaises” graisses. Les graisses trans artificiellement fabriquées par les industries agro-alimentaires sont obtenus en faisant durcir des graisses par “hydrogénation”. Ces graisses transformées ne sont pas métabolisées par l’organisme et stagnent dans notre système cardiovasculaires occasionnant en partie différentes maladies cardiaques et neurodégénératives. On les trouves dans les produits transformés.

Ensuite, il y a les graisses insaturées qui sont bénéfiques à notre santé. Il en existe deux types, soit mono-insaturées et polyinsaturées. Il y a notamment les acides gras essentiels c'est-à-dire ce que le corps n'est pas capable de synthétiser naturellement comme les oméga 3 et les oméga 6 indispensables à une bonne santé. Ces graisses permettent notamment de réduire le risque de maladies cardiaques et favorisent la perte de poids, apporte de l'énergie et joue un rôle anti-inflammatoire et préventif dans les maladies neurodégénératives.

Ensuite il y a les graisses saturées qu'il faut consommer avec modération lorsqu'elles sont à chaînes longues comme les viandes. En revanche, les graisses saturées à chaîne moyenne comme dans l'huile de coco ne présente aucun risque pour notre état de santé. Au contraire l'huile de coco est la meilleure huile de cuisson que nous pouvons utiliser parce qu'elle résiste très bien à la chaleur. En résumé, il est important d'apporter quotidiennement des bonnes graisses d'origine naturelle et de remplacer progressivement les graisses transformées.

6. Une majorité d'aliments vivants.

Les aliments vivants sont les produits que l'on trouve à l'état brut tel que la nature nous les offre, c'est-à-dire sans transformation de la part de l'homme que ce soit les processus industriels ou les cuissons domestiques. Les aliments vivants sont les seuls aliments qui contiennent une majorité d’eau organique chargée de micronutriments : vitamines et sels minéraux.

Les aliments vivants sont également riches en fibres, c'est pourquoi ils sont indispensables au bon entretien de notre système digestif. Les fibres n’ont aucune valeur nutritive mais leur rôle est fondamental pour nettoyer notre système d'épuration. Les aliments vivants sont tous les fruits sucrés, les fruits gras comme les avocats, les légumes, les tubercules, les graines, les noix, les algues ou encore les verdures.

En consommant une majorité d'aliments vivants dans la plupart de nos repas, on s'assure d'avoir notre iota de micronutriments dont notamment les enzymes qui sont le principe fondamental de vie. Les enzymes ne sont pas une substance que l'homme est capable de créer et ne peuvent pas être obtenues synthétiquement en vue d'un usage sous forme de complément alimentaire.  Les enzymes sont le principe de vie qui est présent dans chaque atome et chaque molécule organique du règne vivant. Les enzymes permettent le magnétisme pour former et construire toute molécule qui compose la vie.

C'est pourquoi, il est nécessaire d'apporter suffisamment de charges électromagnétiques à notre organisme vivant. Autant d'éléments nutritifs qui partent en fumée sous l’effet de la chaleur.

7. Favorisez les cuissons douces.

Un aliment apporte des macronutriments et des micronutriments. Les micronutriments sont des molécules instables qui ne résistent pas à la chaleur. C'est pourquoi il est préférable de privilégier les cuissons douces pour conserver le maximum de micronutriments. Depuis les célèbres travaux de Pasteur, nous avons pris conscience qu'un excès de bactéries était responsable du développement des maladies.

Or toutes les bactéries ne se valent pas, c'est comme tout, il y en a un qui sont indispensables à notre organisme notamment notre immunité et d'autres qui sont pathogènes. Pour éliminer toutes traces de bactéries on a pris l'habitude de pasteuriser ou de cuire nos aliments. C'est pourquoi à l'heure actuelle, nous avons une alimentation qui est majoritairement déshydratée et dépourvue d'eau organique alors que notre corps en est composé à plus de 75 %.

Réduisons l'usage des cuissons fortes à commencer par le four micro-ondes, une petite enceinte qui irradie les aliments, le barbecue qui est le moyen le plus efficace pour créer les molécules de Maillard. Les molécules de Maillard sont des petits composés toxiques à l'organisme que l'on obtient à une température supérieure à 120 degrés. En revanche, favoriser l'usage de la cuisson à l'eau ou encore la cuisson à la vapeur qui reste la meilleure cuisson à l'heure actuelle. Ces deux dernières ont l'avantage de ne pas apporter d’élément toxique et permettent de maximiser l’apport micronutritionnel.

8. Adoptez les bonnes combinaisons alimentaires.

Notre organisme aime la simplicité puisque lorsque nous mâchons les aliments dans notre bouche, la salive va ordonner aux organes digestifs la sécrétion d’un suc spécifique qui permettra de digérer l'aliment en question. C'est pourquoi il est bon d'éviter les mélanges dans la bouche et de compartimenter nos assiettes avec les différents aliments. Pour chaque saveur, il y a un suc digestif différent qui se libérera. De plus les aliments à base d'amidon comme le riz, le pain ou encore la patate douce exige un milieu basique pour être digéré.

En revanche, les aliments à base de protéines comme les viandes exigent une concentration acide pour être assimilé. C'est pourquoi, deux concentrations opposées ne peuvent pas être présente en même temps, leurs effets seront neutralisés et la digestion ne pourra se dérouler normalement. C'est pourquoi il est nécessaire d'éviter de combiner les protéines et les hydrates de carbone.

9. Privilégiez l'eau la plus pure possible.

Si vous buvez de l'eau du robinet, vous pouvez la filtrer naturellement à l'aide d'un bâtonnet de charbon végétal ou encore des perles de céramique. Il existe aussi d'excellents systèmes de filtration comme le Berkey de 8,5 L et le système Eva de 7 L.

Si vous prenez de l'eau en bouteille, vérifiez toujours à prendre l'eau la moins minéralisée possible. Les minéraux contenus dans les eaux ne sont pas assimilables par l'organisme et sont donc considérés comme des déchets à éliminer par le corps. C'est pourquoi assurez-vous de regarder sur l'étiquette de votre bouteille d'eau la valeur : “total résidu sec”. Si la concentration est supérieure à 100 mg par litre, vous pouvez en conclure qu'il y a un excès de polluants dans l'eau que vous buvez. Si vous avez une eau dont la concentration est inférieure à 100 mg, c'est parfait. Vous avez par exemple les marques Celtic ou encore Luchon qui ont des taux inférieurs à 100 mg/L. Il en existe bien d’autres.

Enfin vous pouvez utiliser les distillateurs d’eau pour purifier votre eau de toute impureté. Veillez à ajouter quelques gouttes de citron pour reminéraliser votre eau après distillation, cette fois-ci avec les minéraux organiques du citron.

10. Évitez de manger tôt le matin.

La plupart du temps nous avons faim dès le matin parce que nous avons pris l'habitude de manger notre petit-déjeuner dès le lever du lit. Or physiologiquement ce n'est pas la meilleure habitude à prendre étant donné que le corps est en période d'élimination entre 5 et 10h du matin en moyenne. Évidemment cela dépend d'un individu à un autre en fonction de ses besoins, de ses habitudes et de son rythme de vie.

Si vous vous réveillez avec la faim, la bouche pâteuse et amère, c'est le signe que votre corps est en train de se nettoyer et qu'il est préférable d'attendre patiemment que ces signes d’élimination disparaissent plutôt que de couper court à l'élimination en mangeant un petit-déjeuner et lancer une nouvelle digestion. Je vous conseille d'attendre jusqu'à ce que la vraie faim se manifeste, c’est à dire une bouche propre, le creux au ventre avec une sensation aiguë. Cela peut attendre jusqu'à 10h parfois voire même plus donc n'hésitez pas à être patient même si c’est désagréable.

L'envie de manger qui vous agresse dès le matin est le signe d'une habitude, un réflexe mental parce que le corps y est habitué depuis des années. Mais ce n'est en aucun cas un besoin réel du corps d'être alimenté. C'est pourquoi je vous conseille de pratiquer le jeûne intermittent pour éviter de manger tôt le matin.

11. La mastication, première étape de la digestion.

Est-ce que vous avez déjà fait l'expérience d'observer le nombre de fois où vous mastiquez vos bouchées au cours d'un repas ? En moyenne, on mâche 4 à 5 fois si ce n'est 2 ou 3 alors que nous devrions mâcher au moins 20 fois chaque bouchée. La mastication permet de diminuer de moitié le travail fourni par l'estomac mais également le temps de digestion et la quantité d'énergie que la digestion nécessite.

La salive joue de nombreux rôles : elle humecte les parois buccales, elle imbibe les aliments, favorise la déglutition et amorce la digestion. La salive contient une enzyme que l'on appelle “ptyaline” nécessaire pour hydrolyser et transformer l'amidon en maltose. La mastication permet également la régulation du poids étant donné que plus on prend le temps de mâcher, moins on prend de bouchées et on est plus rapidement rassasié.

12. Évitez les perturbateurs endocriniens POUR MANGER SAINEMENT.

Les perturbateurs endocriniens sont des leurres hormonaux présents dans notre alimentation depuis que notre agriculture utilise des produits chimiques comme les pesticides, herbicides et insecticides. Les perturbateurs endocriniens sont responsables de la stérilité chez l'espèce humaine et même de la féminisation chez certaines espèces animales. On retrouve des perturbateurs endocriniens dans les pesticides et les engrais, les médicaments, les plastiques et les phyto-oestrogenes.

Pour éviter les perturbateurs endocriniens dans notre alimentation il est nécessaire de s'orienter vers des produits biologiques ou certifiés par des labels de l'agriculture biologique. C’est pourquoi n'hésitez pas à quitter les grandes surfaces pour vous orienter vers des producteurs locaux, les paniers de fruits et légumes organisés dans votre ville ou encore les nombreux magasins diététiques d'alimentation naturelles qui poussent dans toutes nos villes et nos campagnes.

A la fois on contribue à améliorer la qualité de notre alimentation pour jouir d’une meilleure santé et en plus nous contribuons à soutenir l’agriculture biologique et paysanne qui met les valeurs humaines au centre de son activité.

13. Incluez des supers aliments.

Les supers aliments sont considérés comme des bombes nutritionnelles. Idéal pour partir en vacances, ils permettent de prévenir les carences et les maladies, faciles à transporter et économiques. Les graines germées sont des supers aliments par excellence chargées de micronutriments. Elles étaient l’un des éléments essentiels dans l'alimentation de plusieurs civilisations antiques comme les Esséniens, les Sumériens, les Chinois ou encore les Celtes.

Il y a évidemment d'autres super aliments comme par exemple les algues avec la de plus en plus célèbre spiruline. La spiruline est une microalgues connu depuis l'Antiquité et notamment chez les Incas. La moitié de son poids est constitué de protéines complètes et est chargé de nutriments qui lui confère des propriétés antibactérienne, antiviral, antifongique, anti-inflammatoire, antioxydante et permet de prévenir de nombreuses maladies de civilisation.

CONCLUSION 

La base d'une bonne nutrition est une alimentation la moins transformée possible c'est-à-dire la plus brute, la plus naturelle et la plus biologique possible. En remplaçant progressivement les produits transformés par leurs alternatives non raffinées, vous vous assurez un bon état de santé. Ensuite en fonction de vos besoins personnels, de votre âge, activité physique, vous aurez besoin de trouver le bon équilibre entre micro et macro nutriments entre glucide et protéine et autre balance à équilibrer dans votre alimentation pour avoir une vitalité extraordinaire. Votre corps est comme un temple dont il est important de prendre soin à commencer par bien le nourrir.  

ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER