« Sortir de la dépendance grâce aux chevaux »
Nous savons maintenant que les chevaux ont une aptitude hors du commun pour aider les personnes à retrouver des facultés psychiques et physiques plus rapidement que part une thérapie uniquement verbale. Le simple fait d’être en contact avec l’animal les aide à renouer une relation avec leur corps, leurs émotions et leur intuition.
Tout commença aux USA dans les années 80.
C’est à ce moment là que l’on a commencé à collaborer avec les chevaux pour aider les personnes handicapées à retrouver leurs sensations physiques. De là est né le terme « Equithérapie. »
Plus tard on s’est rendu compte que cette thérapie pouvait aussi s’adapter à des personnes comme valides pour les aider à trouver des solutions à leurs problèmes ou à dépasser des difficultés dans leur vie quotidienne, personnelle et professionnelle.
Aujourd’hui on parle d’ « Equicoaching », ou de « Développement personnel facilité par les chevaux. »
C’est grâce à certaines femmes des USA ( Barbara Rector, Carolyne Resnyck, Linda Tellington Jones, Linda Kohanov et j’en passe ) ainsi que certaine hommes plus connus sous le noms de chuchoteurs (Monty Roberts, Pat Parelli…), que le cheval a dépassé petit à petit le statut non seulement d’ animal de prestige, de labeur, mais que l’on a commencé à reconnaître sa grande sensibilité et ses capacités à nous aider nous les humains.
Grâce à ces femmes et ces hommes, les gens ont pris conscience que le cheval est aussi un être sensible qui peut aussi participer au développement de notre sensibilité. Tout comme l’avais compris les indiens et peuples nomades bien avant nous !
Toutes ces approches. Bien que différentes sur certain points s’appuient toutes sur le concept du respect du bien-être du cheval et de la personne.
L’approche dont je suis issue, est celle de Linda Kohanov : « EponaQuest ».
Elle est aussi basée sur le bien-être de la personne et du cheval mais en plus elle insiste sur les aspects émotionnels et spirituels qui émergent lors de la rencontre entre le cheval et la personne.
Inspirée du Tao, le cheval incarne ici en même temps la puissance et la sensibilité. Le Yin et le Yang réunis et équilibrés.
Elle permet aux personnes de trouver la force en elles pour réagir et ne plus subir. De choisir, de s’engager et de prendre des décisions en fonctions de leurs besoins
Pourquoi ça marche ?
La communication n’est pas que verbale !
Vous avez certainement entendu dire qu’il y a 90 % de la communication qui est non verbal ? Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?
Cela veut dire que ce que nous disons n’est pas compris uniquement à travers les mots que nous utilisons mais surtout à travers tout ce qui est autour qui peut se voir comme la posture, le ton de la voix Les gestes tels que croiser les bras. Il y a aussi tout ce qui ne se voit pas comme la respiration, l’énergie que nous dégageons, les émotions que nous ressentons, etc.
Bref nous ne contrôlons pas tout ce que nous disons loin de là !
Et parfois nous avons de la peine à reconnaître et à exprimer ce que nous ressentons.
D’où un état de confusion interne qui nous envahit.
Et si en plus nous n’osons pas montrer ce que nous ressentons alors nous devenons la proie facile pour ceux qui n’ont pas de scrupule pur manipuler les autres.
Les chevaux, animaux non-prédateurs, ont cette capacité à lire tout cela au delà de nos mots ce que nous essayons de transmettre parfois maladroitement ou que nous essayons au contraire de cacher ! Je dirai même qu’ils sont les champions de la lecture de ce que nous essayons de cacher. D’où l’intérêt d’être à l’écoute de leurs réactions et de les prendre comme des indicateurs de notre état intérieur et non comme des preuves qu’ils ne comprennent rien ou qu’ils sont moins intelligents que nous.
Contrairement au film » l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux » très beau film d’ailleurs, ici nous seront plutôt dans la posture du « cheval qui murmure à nos oreilles
C’est grâce aux chevaux que j’ai pu comprendre des choses sur moi dont je n’étais même pas consciente ou que j’avais oublié !!! Telle que mon incapacité à demander de l’aide par exemple. Le cheval me disait par son attitude ce que je ne voulais pas voir. En refusant de collaborer avec moi, il m’a aidée à devenir plus consciente de mes ressentis et de mes émotions et à oser demander de l’aide sans me sentir « diminuée » pour autant !!!
Ce sont nos ressentis qui font notre identité. Si nous n’étions pas des êtres sensibles avec des émotions, nous serions des robots, tous pareils, sans individualité sans identité propre.
De la dépendance à l’autonomie:
Malheureusement nous n’apprenons pas à décoder ce qui se passe en nous. Au contraire notre éducation nous fait comprendre très vite qu’il y a des émotions acceptables et d’autres pas ! Si nous adoptons une attitude convenable, alors nous serons acceptés reconnus. Un enfant apprend très vite pour être aimé, reconnu ou accepté, à adopter l’attitude qui convient. Par contre devenu adulte nous continuons à le faire même lorsque la situation ne s’y prête plus il risque d’y avoir plus de problèmes, comme celui de devenir de moins en moins authentique, ou même de se perdre dans nos propres ressentis, ou de mettre une émotion à la place d’une autre.
Nous les femmes nous somme plus enclines à mettre de la tristesse à la place de la colère à tel point que nous ne reconnaissons ,même plus pourquoi nous nous sentons triste ! Et pourtant si nous cherchons derrière la tristesse nous trouverons souvent une colère retenue. Les hommes, eux, ont plus de mal à exprimer la peur, ou la tristesse, ils mettront la colère à la place, comme on leur a appris !
Simplement parce vous aurez appris en tant qu’enfant qu’il est bon de montrer soit l’une ou l’autre de ces émotions, vous ne saurez même plus ce que vous ressentez réellement ! Et si vous continuez à mettre un masque pour cacher vos émotions, vous risquez de ne plus savoir distinguer l’une ou l’autre. Le risque est non seulement d’avoir des doutes sur ce que vous ressentez, mais vous risquez aussi de confondre vos ressentis avec les émotions des autres, et de devenir la cible de personnes qui vont en profiter, vous devenez une proie que les autres peuvent séduire avec des belles paroles. Vous n’arriverez plus à vous fier à votre intuition, et vous ne saurez plus si une personne ou une situation est positive pour vous ou non. Vous perdrez votre discernement.
C’est le début de la dépendance !! C’est exactement ce que j’ai vécu : j’ai perdu le contact avec mes émotions et je me demandais même si je ne devenais pas folle ! Si ce n’était pas les autres qui avaient raison.
C’est facile à dire, mais concrètement comment faire pour discerner ce qui est bon ou pas pour nous ?
Il faut savoir que notre cerveau n’est pas le seul aux commandes !
Bien que cela semble étrange, notre cerveau n’est pas le seul centre de notre intelligence ! Eh oui nous notre intelligence se situe à différents endroits de notre corps! Nous en avons un dans la tête mais aussi un dans le cœur et encore un autre juste en dessous, dans le ventre !
Commençons par le plus connu :
Celui de notre tête, (cortex )c’est celui que nous connaissons tous : il nous aide à nous concentrer, à anticiper le futur , à mettre de l’ordre grâce au côté logique, il classe , il ordonne , il met des priorités il organise . Il est très utile quand il faut mettre en place un projet par exemple ou effectuer un voyage. Si vous décidez de partir en voyage, c’est grâce à lui que vous mettrez en place des étapes, c’est la carte avec laquelle vous vous dirigerez. C’est aussi celui qui tempère les émotions non fondées par exemple s’il voit qu’il n’y a pas de danger, il freinera les réactions physiologiques dues à la peur.
Celui au niveau du cœur par contre est directement lié au cerveau limbique, celui des émotions. Il aime ou il n’aime pas. C’est lui qui vous donnera l’envie de faire ce voyage qui vous tient à cœur ! C’est lui aussi que vous dira ce qui est bon pour vous ou pas !
Si vous ne faites pas appel à lui pour prendre vos décisions, vous risquez de faire un choix qui fera plus appel à la raison, le risque est que vous vous rendiez compte pus tard que ce n’était pas le bon choix pour vous.
Les souvenirs sont directement liés aux émotions.
En effet les souvenirs les plus prégnants sont ceux qui sont les plus marqués émotionnellement.
Il a aussi été prouvé que certaine personne qui on subi une transplantation cardiaque ont des souvenirs qui ne leur appartiennent pas mais qui appartenaient à la personne donneuse !
« Le cœur nous relie à une intelligence supérieure à travers un domaine intuitif où l'âme et l'humain fusionnent. Ce domaine intuitif est beaucoup plus grand que ce que la capacité perceptrice de la race humaine n'a encore été capable de saisir. Nous pouvons toutefois développer cette capacité perceptrice en apprenant à faire ce que les sages et les philosophes nous demandent depuis des siècles écouter et suivre la sagesse du cœur ".
La solution HeartMath Doc Childre et Howard Martin
Enfin celui qui se situe en dessous du coeur au niveau du ventre moins connu et cependant très actif :
C’est celui qui se manifeste par des gargouillis ou des crampes dans le ventre lorsque vous pressentez qu’une situation ne vous convient pas.
« Le cerveau entérique serait aussi l’un des fournisseurs de données majeurs pour notre inconscient. »
D’après des recherches en biologie et en neurophysiologie, les 3 cerveaux sont reliés entre eux et se transmettent des informations, mais ce n’est pas toujours le cas:
En réalité les cerveaux interagissent entre eux uniquement quand c’est nécessaire, parfois le « cerveau des intestins » agit et réagit d’une manière autonome, comme s’il « pensait » par lui-même.
La théorie selon laquelle le cerveau crânien serait le seul maître à bord est révolue. Chaque cerveau a sa propre intelligence.
Notre relation à notre entourage et notre capacité à discerner est
Lié au bon fonctionnement de ces centres d’intelligence et de réceptions d’informations :
Telles que nos ressentis set nos émotions.
Oui nos émotions touchent directement vos 3 cerveaux.
Si vous n’en tenez pas compte ou même si vous les écartez, elles restent, elles ne partiront pas d’elles mêmes, vous avez tout intérêt à les prendre en considération si vous ne voulez pas qu’elles dirigent votre vie !
Les personnes qui ont perdu cette capacité de ressentir leurs émotions à cause d’ un accident cérébral ou d’un traumatisme, n’arrivent plus à prendre des décisions qui leur sont bénéfiques. (Recherches faite par le Professeur Damasio, neurophysiologiste USA).
Il est donc primordial pour vous de prendre en compte les informations que vos émotions vous envoient.
Les émotions sont des informations.
Les chevaux prennent les émotions comme des informations. Ils les ressentent directement dans leur corps.
Observez les chevaux, ils leur arrivent aussi de se mettre en colère, et de les montrer surtout lorsqu’il s’agit de la nourriture, mais une fois qu’ils ont exprimé leur ressentis et qu’ils ont donné leur limite, ils retournent brouter et parfois même l’un à côté de l’autre ! Ils ne sont pas rancuniers, ils ne vont pas garder cette émotion en eux pour la réutiliser à la première occasion du style : « tu verras toi, tu ne perds rien pour attendre !!! »
Les chevaux utilisent leurs 3 cerveaux, à l’inverse de nous qui nous nous fions trop au cerveau logique, d’où les perturbations que nous pouvons ressentir lorsque qu’une personne en face de nous est en train de nous manipuler par exemple, alors que si nous écoutions notre intestin et notre cœur, notre réaction immédiate serait la fuite ou la protection au lieu du raisonnement !!! («il n’est pas si mal que ça , en plus il parle bien… »)
Si nous nous laissons berner par les paroles des autres nous risquons de tomber dans le panneau malgré les signaux que nous a envoyés notre cœur (accélération cardiaque etc.. ) et nos intestins qui sont noués !!!
Comment faire concrètement ?
Si par exemple vous sentez intuitivement dans votre ventre ou dans votre cœur qu’une personne est toxique ou du moins néfaste pour vous, écoutez votre ressentis même si vous ne comprenez pas tout de suite ce qui se passe mais prenez le en compte et attendez, ne prenez pas de décision tout de suite.
Observez ce qui se passe : peut-être que cette personne s’éloignera et ne vous contactera plus, car elle aura senti que vous n’étiez pas tout à fait malléable comme elle l’aurai souhaité ?
Ou peut-être que votre sensation va s’amplifier ? Auquel cas ce sera un signe pour vous de vous méfier encore plus !
Peu importe les signaux que votre corps vous envoie, le corps ne réagit pas de manière « logique » comme on l’entend il a sa propre intelligence, à vous de la décoder. C’est un apprentissage, au début vous « bafouillerez », mais avec le temps vous établirez une vraie relation de connivence avec votre corps. Le jeu en vaut la chandelle !
Une des clés pour sortir de la dépendance est d’apprendre à reconnaître et exprimer vos émotions. Vous obtiendrez alors une grande intelligence émotionnelle et vous serez à l’aise avec vos émotions et celles des autres.
Pour retrouver votre liberté
Mettez votre cerveau pensant au service de vos 3 autres cerveaux.
En vous mettant à l’écoute de ce qui se passe à l’intérieur de vous, au niveau des ressentis physiques, des ressentis émotionnels et des ressentis disons d’un autre niveau : celui des intuitions.
Les chevaux ont cette faculté parce qu’ils sont des animaux non prédateurs, qu’ils ont un système d’alarme très élaboré afin de pouvoir se mettre à l’abri ou fuir si nécessaire.
Pas nécessaire de vous mettre à quatre pattes !
Il vous suffit d’apprendre et de mettre en pratique quelques techniques d’écoute de votre corps.
C’est ce qui avec le temps vous aidera à devenir plus autonome, à vous fier à vos impressions et non celles que votre entourage vous dictent !
L’aide des chevaux pour devenir plus consciente
C’est ce que les chevaux m’ont procuré : ils m’ont aidée à comprendre que ce que je ressentais étais juste. Ils m’ont aidés par là à avoir plus confiance en moi, à m’affirmer, à me positionner et à devenir qui je suis aujourd’hui ! A faire la différence entre les belles promesses les paroles et les actes. A ne plus confondre l’apparence avec l’ intention.
Et surtout de voir que d’exprimer mes émotions n’est pas si dangereux que ça !!
Vous aussi pouvez y arriver.
J’étais il y quelques années encore une femme dépendante affectivement de mon ex- mari. (J’ai divorcé il y a 10 ans )Je souffrais de ne pas savoir qui j’étais, quelle valeur j’avais et je ne savais pas comment l’exprimer non plus. J’avais très peur de perdre son amour. Mais ce dont j’avais le plus peur c’était de découvrir qui j’étais !!!
Heureusement j’avais la chance de pouvoir aller m’occuper des chevaux de la ferme d’en face de chez moi, lorsque j’étais enfant. Ceux-ci m’ont vraiment aidée à prendre contact avec mes ressentis. C’est une jument de trait du nom de Miquette, qui m’a montré le chemin. Je ne comprenais pas ce qui se passait mais ce que je vivais est resté gravé dans ma mémoire : un bien-être, une paix, un calme qui m’était étranger jusqu’alors. Et que j’ai retrouvé quelques 40 années plus tard lorsque j’ai lu un livre : le « Tao du Cheval » de Linda Kohanov,
Ce livre m’a bouleversé, j’ai compris que ce que j’avais vécu avec Miquette n’était pas de l’ordre de l’épisodique mais de quelque chose de beaucoup plus profond : des portes s’ouvraient vers un rêve jusqu’ici inaccessible pour moi : oser devenir qui je suis et, pourvoir réaliser un rêve d’enfant : travailler avec les chevaux. J’ai non seulement pu m’épanouir au niveau personnel mais aussi au niveau professionnel. Cela m’a permis de me responsabiliser, de sortir de ce rôle de victime qui m’empêchait de me réaliser.
Aujourd’hui j’accompagne des personnes sur le chemin vers elles-mêmes. Je dois avouer qu’à chaque fois je suis étonnée de la précision de prise de conscience que les personnes font grâce aux chevaux :
Voici un témoignage :
« Le stage de développement personnel que j’ai effectué avec Monique et ses chevaux cet été était formidable.
Les exercices réalisés ensemble m’ont permis de comprendre que j’avais beaucoup de difficultés à poser mes limites, à déterminer ce que je n’acceptais pas.
J’ai également découvert que je n’étais concentrée que sur l’objectif en oubliant que le bonheur c’est le chemin et non la destination.
J’ai réalisé que j’avais dépensé une énergie folle à construire des tas de jolies maisons mais en oubliant à chaque fois les fondations, c'est-à-dire écouter mon cœur, identifier ce qui me fait vibrer, révéler mes rêves enfouis. Ce qui est génial avec un cheval c’est que l’on ne peut pas tricher, il est notre miroir.
Les regards de Qrunch (mon Chouchou), de La Belle, m’ont permis d’aller à la rencontre de moi-même et de développer mon estime de moi et ma confiance en moi.
Concrètement, je me suis remise à l’équitation (un des mes souhaits les plus chers), je suis en recherche d’un professeur de piano (un autre rêve) , je prends davantage de temps pour voir les gens que j’aime et j’aborde désormais les choses avec beaucoup plus de simplicité. »
Le séjour qu’Isabelle a effectué chez moi , lui a permis de comprendre que sa dépendance était surtout liée à son refus de respecter ses besoins, toutes les tentatives qu’elle a faite en essayant de mettre en place un plan d’action ne lui avaient pas permis d’aller aussi loin.
Aujourd’hui non seulement elle a envie de s’occuper d’elle, de faire des choses qui lui plaisent, de refuser ce qui ne lui plait pas mais elles arrive mieux à exprimer ses besoins et à donner ses limites. Et , cerise sur la gâteau : à réaliser des rêves !
La raison travaille différemment lorsque nous ressentons ce que nous pensons.
Comme Isabelle, il ne s’agit pas de vous défaire de votre raison, mais de la mettre au service de votre ressentis.
Si vous arrivez à développer cette faculté de marier les deux : la raison et les ressentis, vous participerez a développement de votre intelligence émotionnelle.
Les chevaux de part leur faculté à ressentir ce que nous cachons, sont très efficaces pour nous aider à atteindre une nouvelle manière de connaître, d’apprendre à travers le ressenti, l’intuition, la relation et la sagesse du corps en accord avec la concentration, la volonté et la capacité à résoudre des problèmes.
Ce sont des maîtres pour vous aider à mettre en commun votre côté yin (le côté de la sensibilité, du partage, de l’empathie, de la collaboration, de l’intuition) et votre côté yang (celui de la volonté , de l’action, des objectifs, de la décision). Ce dont les personnes dépendantes manquent !
On ne peut pas se débarrasser d’une dépendance qu’elle soit affective, ou d’une dépendance à une substance comme l’alcool, la cigarette, uniquement avec la volonté.
La dépendance affective est très ancrée dans notre cerveau limbique celui des émotions, et surtout des émotions refoulées, nous nous somme coupé de nos ressentis et nous avons mis en place des stratégies de compensation.
Il est plus facile pour une personne dépendante de ne pas ressentir son mal-être et de faire semblant que d’aller voir ce qui ne va pas même si cela doit provoquer un mal –être continu !
Si les chevaux ne m’avaient pas incitée à me reconnecter à mes ressentis, je pense que je serait devenue dépressive, peut-être que je n’aurai pas arrêté de fumer et peut-être j’aurai sombré aussi dans une autre addiction comme l’alcool ?
Les émotions que l’on cache sont souvent révélatrices. Elles révèlent un besoin non satisfait : celui de notre être profond, que ce soit un besoin de sécurité, de croissance, de liberté , d’épanouissement, de création, d’identité, peu importe ce sont des signaux que notre corps nous envoie pour nous alerter que quelque chose ne va pas.
Et la dépression est un signal d’alarme pour nous dire que nous sommes à côté de notre vie, qu’il est temps de réagir, de changer.
Alors n’attendez pas que la dépression pointe son nez, reprenez contact avec vos émotions et si vous avez la possibilité. Aller rendre visite aux chevaux, ils vous feront découvrir un monde où les ressentis sont les bienvenus tels que dans ce poème :
Poème de Rumi
LA MAISON D’HOTE
Cet être humain est une maison d’hôte
Chaque matin une nouvelle arrivée.
Une joie, une dépression, une mesquinerie,
ou une prise de conscience momentanée.
Comme un visiteur inattendu,
Accueilles les tous.
Mêmes s’ils sont une foule de douleurs,
Qui balayent violemment ta maison,
La vident de ses meubles,
Traites honorablement
pourtant chacun de tes hôtes,
il se pourrait qu’ils fassent placent pour de nouvelles joies.
Les pensées sombres, la honte, la méchanceté,
Va à leur rencontre, sur la pas de la porte, en riant,
Et invite-les à entrer.
Sois reconnaissant de celui qui vient,
Parce que chacun a été envoyé
Comme guide venu d’ailleurs.
Pour plus de renseignements :
Monique Miserez coach / formatrice « EponaQuest Approved Instructor "
0033 675 22 31 01
0041 79 90 78 403
www.developpementpersonnel-cheval.com