Cécile De Chênée, écrivain émotionnelle

"Rêver c'est merveilleux mais le vivre c'est exister."Papillon devenue, je suis née écrivain émotionnelle après avoir exercé comme infirmière.  C'est à la suite d'un accident que ma route s'est modifiée.  L'écriture était là depuis toute petite mais c'est réellement à partir de là qu'elle s'est imposée à moi.   Depuis, mon premier roman "D'importance En Essentiel" publié aux éditions 7écrits, je "bulle" avec le second qui est en cours de création.

L'histoire d'une petite fille qui écrit, qui gribouille dans son lit à barreau en fer blanc du plus loin qu'elle se souvienne. Qui écrit sur son plumier, sur ses classeurs. Qui participe avec ses compagnons de classe à des ateliers d'écriture et qui s'y crépite de bonheur. Elle en oublie le temps. Plus rien n'est important. Et dans ces instants ou l'encre s'écoule et s'étend partout, prend tout son sens.

Elle écrit en cours et son esprit s'évade. Là est la clé pour elle d'un déclenchement en direction de l'imaginaire et des premières lettres, l'évasion. Celle avec le cinéma, celle avec la musique de films.

C'est comme une boule de joie qui s'invite et s'inscrit en elle. Elle est plume, légère et s'envole dans un firmament. Elle devient elle et adore s'y éterniser. Son petit monde se construit et s'établit. L'écriture s'installe et lui est nécessaire comme de respirer. Il est tantôt à l'aube lorsque les esprits s'éveillent ou plus tard lorsque la nuit est profonde. Elle utilise les nappes en papier, a un sac remplis de petits papiers déjà gribouillés. Entre deux temps, au volant de la voiture et il apposera son inspiration, ses mots qui débordent. C'est comme une entité en elle qui prend vie. Comme toutes celles qu'elle rencontrera, vieux ou jeunes, pleins de vie ou proches de l'éternité, chacun l'aura nourrie et comme une plante a besoin de soleil et d'eau pour grandir. Rêveuse, elle s'évade. Puis, un jour, elle vivra celui qu'elle aura choisi de faire exister. Elle se séparera du futile, donnera, jettera mais gardera ses précieux. Elle vivra quelques temps chez sa grand-mère, sa seconde.

Avant de quitter les racines de son chêne Liège qui accompagnera jusqu'à sa nouvelle terre gavée de lumières et de plénitude. Sa terre de renaissance. C'est jusque là que sa petite voiture remplie de son tout et de son rien roulera pendant 12h. Et un beau matin de 6 septembre, elle ouvrira les yeux pour la première fois sur une montagne rocailleuse, immense et merveilleuse.

Son chêne Liège, c'est son Chênée qui fait partie de la ville de Liège en Belgique. Le pays du plat, de la brume et de la pluie. Son Chênée, c'est là où elle a fait ses premiers pas, c'est là où elle a laissé son grand-père. Celui qui écrivait. Ce qu'elle apprit bien plus tard puisqu'il est parti lorsqu 'elle avait 4 ans. Celui pour lequel l'un n'était pas sans l'autre, l'un était la prunelle l'autre était l'iris. L'un et l'autre chers à leur cœur. Souvenir qu'elle garde et qui l'accompagne.

Il y a la vie de tous les jours, qui roule et qui se maintient. Puis, il y a les murs, les arrêts sur la vie. Il y a cet accident de voiture qui bouleverse la vie de chacun et perturbe le quotidien. Puis, il y a ses silences, ses replis sur soi. Il y a ces choses là qui vous obligent à la réflexions, au déclic. Il y a ce montré du doigt comme celui de Michel-Ange. Où l'écriture prend tout son sens et toute sa place. Et, il y a cette chance que l'on se permet, celle de provoquer celle-ci. Celle qui fait que la voie s'entrouvre : celle où « D'importance En Essentiel » est publié aux éditions 7ecrits. Et la vie a envie de prendre tout son sens.

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